Liban : Dernière danse
Entre cessez-le-feu et reconstruction, le pays est à un tournant décisif. Une opportunité à saisir avant qu’il ne soit trop tard.
Ce soir, l’annonce d’un cessez-le-feu a apporté une petite lueur dans l’obscurité. Ce moment rare donne un souffle d’espoir, mais ce n’est pas simplement une pause. À mon avis, c’est peut-être notre dernière chance. La dernière chance pour les Libanais de se relever et de reconstruire un État qui fonctionne réellement pour son peuple.
Cette situation me fait penser à une dernière danse. Un moment fragile, entre tout perdre et tout recommencer. "Oh ma douce souffrance…" Ces mots, on pourrait presque les entendre dans le cœur des Libanais, fatigués par des années de crises, de problèmes et de souffrances. Parfois, on se sent "en exil loin d’ici", même en vivant au Liban, tant on a l’impression que ce pays n’est plus le nôtre.
Pourtant, même au milieu de toutes ces épreuves, il reste un petit espoir. Ce moment où on croit encore qu’il est possible de changer les choses. Mais il faut du courage. Il ne suffit pas de rêver d’un meilleur avenir, il faut agir.
Ce cessez-le-feu, ce calme temporaire, est une opportunité. Peut-être notre dernière. C’est le moment de reconstruire un pays digne de ses habitants. Un pays qui ne soit plus contrôlé par des intérêts personnels ou des agendas étrangers. Il faut reprendre le contrôle, dans les rues, dans les institutions, et surtout dans nos cœurs.
"Est-ce mon tour ? Viendra la douleur…" Oui, la douleur fait partie du chemin, mais elle peut aussi marquer un nouveau départ. Une dernière danse avant un renouveau.
Écoutez ici la chanson qui m’a inspirée
C'est complexe, mais il est essentiel de conserver un brin d'espoir. Un cessez-le-feu est toujours une bonne nouvelle. La question cruciale reste la direction que choisira le peuple libanais : se laissera-t-il entraîner par l'obscurantisme et la trahison de quelques-uns, ou optera-t-il pour l'établissement d'un État robuste et durable ?